1/25/2022

Le mythe de l’entrepreneuriat #1 : L’histoire de Myriam

~2 minutes de lecture
Myriam Gaudet

Il existe un mythe selon lequel les entrepreneures sont les héroïnes de leur entreprise et qu’elles seules doivent trouver toutes les solutions.

Dans ma première entreprise, j’ai cru à ce mythe ; j’ai gardé mes idées farouchement jusqu’à ce que je les sente « parfaites », prêtes à être diffusées. C’était un processus épuisant qui me laissait un sentiment d’isolement, avec le spectre de l’échec rôdant à chaque coin de rue.

Ce n’est qu’après avoir vendu mon entreprise et étudié formellement la résilience entrepreneuriale que j’ai compris qu’il existait une autre voie. Dans mon nouveau rôle de conseillère aux entreprises pour une agence de développement économique régionale, je fais tout ce que je peux pour démanteler cette pensée reliée à l’héroïsme.

L’histoire de Myriam

J’ai reconnu les signes indiquant que Myriam était tombée dans le même piège redoutable. Propriétaire d’une librairie de livres usagés à Cornwall, elle est passionnée dans sa la lutte pour la réutilisation des livres, pour contrer le nombre de livres qui vont aux sites d’enfouissement. Avec des dons hebdomadaires de 2000 livres, elle commence à manquer d’espace et à être dépassée par son propre succès.

Elle m’a contacté en dernier recours. Lorsque je lui ai suggéré de lancer un appel à ses clients, elle était sceptique. Quelques jours plus tard, Myriam m’a écrit :

La réponse à votre suggestion est un peu accablante, dans le bon sens du terme ! 🙂

Il s’avère que son appel à l’aide sur sa page Facebook est devenu viral ! La dernière fois que j’ai vérifié, il avait généré 56 commentaires et avait été partagé 79 fois. Un article a ensuite été publié dans le journal local, et repris par les médias urbains comme le Citizen à Ottawa. Puis CBC News lui a rendu visite et a filmé une vidéo, ce qui a suscité d’autres commentaires.

Myriam se sent maintenant bien entourée, même si toute cette sollicitude la surprend. Elle n’a peut-être pas encore trouvé la solution parfaite, mais elle sait que d’autres personnes se soucient d’elle. Elle est plus résiliente parce qu’elle n’a plus besoin de jouer les héroïnes, et son entreprise est plus résiliente grâce à la visibilité dont elle bénéficie. N’oubliez pas : faire cavalière seule n’est pas la solution. N’attendez pas d’avoir tout compris ou tout trouvé vous-même pour avancer. Vos meilleures solutions viendront souvent de votre clientèle. Demandez de l’aide pour créer !

Qu’en pensez-vous?

S’il vous plaît partager vos expériences et pensées ci-dessous. Apprenons les uns des autres et célébrons les succès de chacun.

Merci d’avoir lu tout le long!

Il existe un mythe selon lequel les entrepreneures sont les héroïnes de leur entreprise et qu’elles seules doivent trouver toutes les solutions.

Dans ma première entreprise, j’ai cru à ce mythe ; j’ai gardé mes idées farouchement jusqu’à ce que je les sente « parfaites », prêtes à être diffusées. C’était un processus épuisant qui me laissait un sentiment d’isolement, avec le spectre de l’échec rôdant à chaque coin de rue.

Ce n’est qu’après avoir vendu mon entreprise et étudié formellement la résilience entrepreneuriale que j’ai compris qu’il existait une autre voie. Dans mon nouveau rôle de conseillère aux entreprises pour une agence de développement économique régionale, je fais tout ce que je peux pour démanteler cette pensée reliée à l’héroïsme.

L’histoire de Myriam

J’ai reconnu les signes indiquant que Myriam était tombée dans le même piège redoutable. Propriétaire d’une librairie de livres usagés à Cornwall, elle est passionnée dans sa la lutte pour la réutilisation des livres, pour contrer le nombre de livres qui vont aux sites d’enfouissement. Avec des dons hebdomadaires de 2000 livres, elle commence à manquer d’espace et à être dépassée par son propre succès.

Elle m’a contacté en dernier recours. Lorsque je lui ai suggéré de lancer un appel à ses clients, elle était sceptique. Quelques jours plus tard, Myriam m’a écrit :

La réponse à votre suggestion est un peu accablante, dans le bon sens du terme ! 🙂

Il s’avère que son appel à l’aide sur sa page Facebook est devenu viral ! La dernière fois que j’ai vérifié, il avait généré 56 commentaires et avait été partagé 79 fois. Un article a ensuite été publié dans le journal local, et repris par les médias urbains comme le Citizen à Ottawa. Puis CBC News lui a rendu visite et a filmé une vidéo, ce qui a suscité d’autres commentaires.

Myriam se sent maintenant bien entourée, même si toute cette sollicitude la surprend. Elle n’a peut-être pas encore trouvé la solution parfaite, mais elle sait que d’autres personnes se soucient d’elle. Elle est plus résiliente parce qu’elle n’a plus besoin de jouer les héroïnes, et son entreprise est plus résiliente grâce à la visibilité dont elle bénéficie. N’oubliez pas : faire cavalière seule n’est pas la solution. N’attendez pas d’avoir tout compris ou tout trouvé vous-même pour avancer. Vos meilleures solutions viendront souvent de votre clientèle. Demandez de l’aide pour créer !

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