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J’enseigne des cours en économie et en entrepreneuriat social. C’est un sujet qui me tient à cœur. Je vois des femmes rurales le faire naturellement, sans même savoir que ça a un nom. Et comme j’y crois vraiment, je veux m’impliquer dans la façon dont on l’enseigne — parce que, soyons franches, j’ai envie de challenger le système.
Au Canada, c’est encore flou : est-ce que les entreprises sociales doivent être des OSBL ? Est-ce qu’elles peuvent être à but lucratif ? Qui décide ? Il nous faut de meilleurs modèles — et je veux contribuer au changement.
Petite confession : j’étais cette petite fille de 4 ans qui forçait ses chats à suivre ses cours. Et j’A-DO-RAIS mon tableau Fisher-Price avec les lettres magnétiques. L’automne, c’était ma saison préférée, juste parce que ça voulait dire : retour à l’école. L’enseignement, ça a toujours été dans mes veines.
Et maintenant, à 61 ans, je le fais enfin.
Tant qu’à être transparente, allons-y au complet : avec l’incertitude économique qu’on vit au Canada en ce moment, je cherchais une source de revenu plus régulière. Consoeurs en Affaires se maintient bien comme entreprise sociale, mais les commandites sont plus difficiles à décrocher. Et par choix, je ne me suis pas versé de salaire cette année.
Alors oui, j’ai pris le poste pour avoir une certaine stabilité financière. Et je sais que plusieurs d’entre vous font des choix similaires. Je vois certaines d’entre vous ralentir leurs plans pour se lancer à 100 % dans leur entreprise à cause des préoccupations économiques. Je vois des couples entrepreneurs où un des deux prend une job à temps partiel pour équilibrer les risques. C’est difficile là-dehors — et je veux que tu saches que tu n’es pas seule.
Ce changement m’a forcée à faire quelque chose de difficile : déléguer.
Depuis que j’ai quitté mon ancienne entreprise, Greenfield Services, j’ai toujours résisté à l’idée d’engager du monde. Business Sisters, c’est mon bébé, que je gérais avec Heinz à mes côtés. Mais là, avec l’enseignement, je ne peux plus tout faire — et j’ai dû apprendre à faire confiance.
Un gros merci à Heinz (comme toujours), à Myriam et à Bridget qui assurent pendant que j’apprends à lâcher prise.
Au contraire, ce nouveau chapitre me donne de l’élan pour bâtir Business Sisters en une entreprise sociale encore plus forte — une qui soutient les femmes dans les communautés rurales de l’Est ontarien et au-delà.
Alors dis-moi — qu’est-ce qui a changé pour toi dernièrement ?
Business, vie, mindset… j’aimerais ça te lire.
J’enseigne des cours en économie et en entrepreneuriat social. C’est un sujet qui me tient à cœur. Je vois des femmes rurales le faire naturellement, sans même savoir que ça a un nom. Et comme j’y crois vraiment, je veux m’impliquer dans la façon dont on l’enseigne — parce que, soyons franches, j’ai envie de challenger le système.
Au Canada, c’est encore flou : est-ce que les entreprises sociales doivent être des OSBL ? Est-ce qu’elles peuvent être à but lucratif ? Qui décide ? Il nous faut de meilleurs modèles — et je veux contribuer au changement.
Petite confession : j’étais cette petite fille de 4 ans qui forçait ses chats à suivre ses cours. Et j’A-DO-RAIS mon tableau Fisher-Price avec les lettres magnétiques. L’automne, c’était ma saison préférée, juste parce que ça voulait dire : retour à l’école. L’enseignement, ça a toujours été dans mes veines.
Et maintenant, à 61 ans, je le fais enfin.
Tant qu’à être transparente, allons-y au complet : avec l’incertitude économique qu’on vit au Canada en ce moment, je cherchais une source de revenu plus régulière. Consoeurs en Affaires se maintient bien comme entreprise sociale, mais les commandites sont plus difficiles à décrocher. Et par choix, je ne me suis pas versé de salaire cette année.
Alors oui, j’ai pris le poste pour avoir une certaine stabilité financière. Et je sais que plusieurs d’entre vous font des choix similaires. Je vois certaines d’entre vous ralentir leurs plans pour se lancer à 100 % dans leur entreprise à cause des préoccupations économiques. Je vois des couples entrepreneurs où un des deux prend une job à temps partiel pour équilibrer les risques. C’est difficile là-dehors — et je veux que tu saches que tu n’es pas seule.
Ce changement m’a forcée à faire quelque chose de difficile : déléguer.
Depuis que j’ai quitté mon ancienne entreprise, Greenfield Services, j’ai toujours résisté à l’idée d’engager du monde. Business Sisters, c’est mon bébé, que je gérais avec Heinz à mes côtés. Mais là, avec l’enseignement, je ne peux plus tout faire — et j’ai dû apprendre à faire confiance.
Un gros merci à Heinz (comme toujours), à Myriam et à Bridget qui assurent pendant que j’apprends à lâcher prise.
Au contraire, ce nouveau chapitre me donne de l’élan pour bâtir Business Sisters en une entreprise sociale encore plus forte — une qui soutient les femmes dans les communautés rurales de l’Est ontarien et au-delà.
Alors dis-moi — qu’est-ce qui a changé pour toi dernièrement ?
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